Les Hauts-de-Seine à l’heure de la COP21

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Catherine Picard

La COP21 permettra en décembre un nouvel accord international pour agir contre les changements climatiques, le département des Hauts-de-Seine se doit d’avoir un projet ambitieux qui donnerait les moyens aux citoyens de se déplacer en réduisant leur impact sur le climat.

Mais les orientations budgétaires départementales ne consacrent que 5 lignes sans aucune ambition aux projets du réseau routier départemental.

Deux constats :

  • Le transport des personnes représente plus d’un quart des émissions de gaz à effet de serre.
  • Le transport routier, transport de marchandises par camions et véhicules particuliers, est de loin le plus polluant.

Pourtant, notre département ne propose aucune mesure sur un plan vélo ambitieux qui permette la continuité des liaisons cyclables afin de promouvoir l’usage quotidien de ce moyen de déplacement en toute sécurité.

Ces questions concernent de nombreux axes de la voirie départementale.

A Malakoff, le boulevard Gabriel Péri et l’avenue Pierre Brossolette sont des voies particulièrement dangereuses pour les cyclistes. Mettre ces axes en zone 30, refaire un marquage au sol avec une vraie visibilité et élaborer un projet d’itinéraire cyclable sécurisé sont des mesures réalisables rapidement.

La transformation de la RD7 en une autoroute urbaine ne vise qu’à faire rouler plus de voitures. Pourtant, la mise en place pour les cyclistes d’une vraie liaison de mobilité continue entre Paris et la Défense était possible au lieu de pistes cyclables en discontinu.

Aucun projet sur la promotion du transport fluvial sur la Seine qui traverse notre département. Pourtant deux axes d’améliorations nécessaires sont demandés par la population, le transport de matériaux par voie fluviale qui diminuerait le nombre de camions et le transport collectif des personnes s’intégrant dans une perspective de circulation douce.

En ville, les transports publics ne représentent qu’1 % du total des émissions de CO2. Il faut encourager les usages partagés de la voirie départementale en privilégiant les transports collectifs et le covoiturage.

L’ensemble de ces mesures a un triple intérêt : sécuriser les déplacements en luttant contre l’insécurité routière, préserver l’environnement et préparer l’avenir en réduisant l’impact financier global sur le long terme.

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